La Houle du Châtelet. Contes de terre et de mer. Книга для чтения на французском языке.

Введение
"Пещера маленького замка" – народная сказка, вошедшая в сборник "Contes de terre et de mer" Поля Себийо (1843 -1918 гг.).
Поль Себийо – французский фольклорист, этнограф, художник и писатель родившийся в Матиьоне, в семье врача. В годы его учёбы в колледже, проявился его неподдельный интерес к фольклору: Поль начал собирать и записывать народные сказки.
Сегодня его имя значится среди основоположников французской фольклористики. С 1862 года Себийо изучал право в Ренне, а через два года переехал в Париж, чтобы закончить образование. Однако, выучиться праву ему помешала тяга к искусству. Он забросил юриспруденцию и начал брать уроки живописи. Себийо писал преимущественно пейзажи и даже имел успех, и выставлялся в Салоне. Живопись он забросит в 1883 году. В конце 1860-х Себийо заинтересовался политикой, а через несколько лет женился на сестре своего друга Ива Гюйо. В 1880 году фольклорист опубликовал сборник бретонских сказок, впоследствии были опубликованы и другие сборники ("Сказки крестьян и рыбаков", "Сказки моряков "). Однако собирал Себийо не только их, его интересовали разные формы устного народного творчества: традиции, поверья, легенды, загадки, забавные истории. Поль Себийо был членом многочисленных научных сообществ. По его инициативе и под его руководством в 1889 и 1900 г. в Париже прошли первые международные конгрессы фольклористов. В 1889 г. Себийо стал кавалером Ордена Почётного легиона.
Книга для чтения "La Houle du Chatelâtelet" адресована широкому кругу читателей, изучающих французский язык. Книга написана несложным языком и может быть использована для уровней А2/В1; содержит: подробный словарик, грамматический комментарий с заданиями, лексико-грамматические упражнения с ключами и вопросы по содержанию. В конце каждой части приводится её перевод на русский язык.
Иллюстрации к книге Поля Себийо.
Chapitre I
laboureur m – пахарь
s'appeler – зваться
suivant l'usage du pays – следуя обычиям этих мест
signorie f/surnom m – прозвище
nommer – звать
communément – обычно
bonhomme m – приятель, добряк
un jour – однажды
charruer – вспахивать, бороздить
pointe f – вершина, оконечник
châtelet m – небольшой замок
entendre corner – услышать, как трубят в рог
son m – звук
trompe f – труба
sembler – казаться
venir – приходить
de dessous terre – из-под земли
dire – говорить
domestique m – слуга
toucher – трогать, бить, погонять
cheval m – лошадь
gars m – парень
répondre – отвечать
corne m – рог
fée f – фея
crier – кричать
apporter – принести
gâche f – нарезка, ломоть
pain m – хлеб
s'arrêter – остановиться
de toute force – изо всех сил
gentiment – вежливо
s'il vous plaît – пожалуйста
puis – потом
se remettre – снова приняться
besogne f – труд, дело
maître m – хозяин
continuer – продолжить
sillon m – борозда
commencé – начатый
achever – закончить
trouver – найти
au bout – в конце
enveloppé – завёрнутый
serviette f – салфетка
blanc – белый
manger – съесть
demander – спросить, попросить
faire l'honneur – делать честь
goûter – пробовать
entamer – начать
vouloir – хотеть
le premier – первый
couper – резать
chacun – каждый
tranche f – ломоть, ломтик
beurré – с маслом
bon – вкусный, хороший
gâteau m – пирожное
goût m – вкус
avoir soif – испытывать жажду
maintenant – теперь
boire – пить
aussitôt – тут же
pot m – горшок
cidre m – сидр
verre m – стакан
se présenter – представиться, появиться
devant – перед
avis m – мнение
faire mal – причинять вред
remplir – наполнить
clair – светлый
couleur f – цвет
déclarer – объявить
jamais – никогда
agréable – приятный
quand – когда
revenir – вернуться
soir m – вечер
raconter – рассказать
voisin m – сосед
beaucoup – много
hocher la tête – качать головой
mourir – умереть
pauvre – бедный, несчастный
gens m pl – люди
être malade – быть больным
pourtant – впрочем
quelques jours après – несколько дней спустя
retourner – вернуться
labourer – вспахивать
arriver – прийти
sortir – выйти
odeur f – запах
galette f de blé noir – лепёшка из чёрного пшеничного хлеба
chaud – горячий
aujourd'hui – сегодня
faire – делать
prier – просить
donner – дать
avoir peur de – бояться
ennuyer – надоесть
vieux – старый
farceur m – шутник
il faut – надо
meilleur – лучший
tracer – чертить
apparence f – вид
mine f – вид
faire plaisir à voir – приятно видеть
s'apercevoir – увидеть
être rempli de – быть наполненным
poil m – шерсть, волос
mettre – класть
vieille – старая
sorcière f – ведьма
s'écrier – воскликнуть
se moquer de – надсмехаться над
autant – настолько
à ton service – в твоём услужении, к твоим услугам
prendre – брать
remporter – унести
disparaître – исчезнуть
Texte et devoirs
1. Faites entrer les mots exigés par le sens dans des phrases.
A . Il y avait une fois (un laboureur/une labeur) qui s'appelait Marc Bourdais.
B. Selon l'usage de son pays, il avait (le nom/le surnom) et on l'appelait dans son village le bonhomme Maraud.
C. Le domestique touchait (les cheveux/les chevaux).
D. Le son de trompe semblait (prévenir/venir) de dessous terre.
E. Puis il s'est remis à la besogne, et son maître et lui-même (ont continué/ ont terminé) à charruer leur sillon commencé.
2. Apprenez par cœur.
Se mettre à : se mettre à la besogne – приниматься за дело, se mettre à manger – начать есть; continuer à/de : continuer à labourer la terre, mais continuer le sillon commencé – продолжать возделывать землю, но продолжить начатую борозду; commencer à/de, commencer par : commencer à boire, commencer par boire – начать пить, начать с питья.
3. Lisez et placez bien des is.
Il y avait une fois à Saint-Cast un laboureur qui s’appelait Marc Bourdais ; mais, suivant l’usage du pays, il avait une signorie, et on le nommait communément le bonhomme Maraud. Un jour qu’il était à charruer auprès de la pointe du Châtelet, il entendit corner, et le son de la trompe semblait venir de dessous terre.
Il dit à son domestique qui touchait les chevaux :
– Entends-tu, gars ?
– Oui, répondit-il, c’est le corne des fées.
– Crie-leur de nous apporter une gâche de pain.
Le domestique s’arrêta, et cria de toute sa force, mais bien gentiment :
– Apportez-nous, s’il vous plaît, une gâche.
Puis il se remit à la besogne, et son maître et lui continuèrent leur sillon commencé ; quand ils l’eurent achevé, ils trouvèrent au bout un beau pain enveloppé dans une serviette bien blanche :
– En mangerons-je, de la gâche aux fées ? demanda le bonhomme Maraud.
– Oui, répondit le domestique, elle est trop belle pour ne pas lui faire honneur en la goûtant.
– Commence par l’entamer, toi, dit Maraud ; je ne veux pas en manger le premier.
Ils coupèrent chacun une tranche dans le pain des fées qui était tout beurré, et bon comme un gâteau ; ils le trouvèrent à leur goût, puis ils eurent soif, et crièrent :
– Apportez-nous maintenant à boire, s’il vous plaît.
Aussitôt voilà un pot de cidre et un verre qui se présentent devant eux :
– Ma foi, dit le bonhomme, nous avons goûté à la gâche, et elle était bien bonne ; m’est avis que le cidre ne nous fera point de mal.
Ils remplirent le verre ; le cidre était clair et de belle couleur, et ils déclarèrent tous les deux que jamais ils n’en avaient bu d’aussi agréable.
Quand ils revinrent le soir chez eux, ils racontèrent à leurs voisins qu’ils avaient mangé du pain apporté par les fées et qu’ils avaient bu de leur cidre ; mais beaucoup hochaient la tête en les entendant et leur disaient :
– Vous allez en mourir, mes pauvres gens.
Ils ne furent pourtant point malades, et, quelques jours après, ils retournèrent labourer auprès de la pointe du Châtelet. Comme ils y arrivaient, ils sentirent l’odeur de galettes de blé noir toutes chaudes.
– Ah ! dit le bonhomme Maraud ; les fées sont aujourd’hui à faire de la galette ; si tu leur en demandais un peu ?
– Ma foi, répondit le domestique, priez-les de vous en donner, j’ai peur de les ennuyer.
Le bonhomme, qui était un vieux farceur, se mit à crier :
– Apporte-moi de la galette ; et il m’en faut de la meilleure !
Quand ils furent rendus au bout du sillon qu’ils traçaient, ils trouvèrent deux galettes de belle apparence.
– Nous allons les manger, dit le bonhomme, elles ont une mine qui fait plaisir à voir.
Mais, quand ils les coupèrent, ils s’aperçurent qu’elles étaient remplies de poils, que les fées y avaient mis parce que Maraud ne leur avait pas parlé poliment :
– Vieille sorcière, s’écria le bonhomme ; si tu te moques de moi, j’en ai autant à ton service ; viens prendre ta galette et la remporte.
Ils commencèrent un autre sillon, et, quand il fut achevé, les galettes remplies de poils avaient disparu.
4. Traduisez.
A. Они начали новую борозду.
B. Пахарь принялся за еду (есть).
C. Начнём с пирожных.
D. Продолжим рассказ (рассказывать).
5. Répondez aux questions.
A. Quel est le vrai nom du bonhomme Maraud ?
B. Avec qui travaille-t-il dans son champ ?
C. Où se trouvent ses terres ?
D. Qu'est-ce que les laboureurs ont entendu quand ils charruaient un sillon ?
E. Qui leur a donné du pain ?
F. Qu'est-ce qu'ils ont raconté à leurs voisins ?
G. Quelle était leur réaction ?
H. Qu'est-ce qui s'est passé le lendemain ?
I. Pourquoi la galette était-elle remplie de poils ?
J. Qu'est-ce qui s'est passé quand ils avaient fini le second sillon ?
1. Faites entrer les mots exigés par le sens dans des phrases.
A . Il y avait une fois un laboureur qui s'appelait Marc Bourdais. – Жил как-то пахарь и звали его Марк Бурде.
B. Selon l'usage de son pays, il avait le surnom et on l'appelait dans son village le bonhomme Maraud. – Следуя нравам этих мест, имелось у него прозвище